GUERRES & HISTOIRE # 13 BIMESTRIEL 2013 / ÉTAT NEUF TAXE INCLUSE Introduction
LIBRAIRIE LE COIN DU SAVOIR
OUVERT SEULEMENT TROIS JOURS : JEUDI ET VENDREDI 11 A. M. / 18 P. M. / SAMEDI 11 A.M. / 17 P.M
ACHAT ET VENTE
450 967-5398
VOIR MES AUTRES ANNONCES !!
400 BOUL. CARTIER O. LAVAL H7N2K7 - P. QUÉBEC - CANADA
[email protected]
POSSIBILITÉ D'ENVOI PAR LA POSTE AU FRAIS DU CLIENT (nous travaillons avec Poste Canada)
PLUS DE 30,000 LIVRES PLUS DE 1.000
B.D. CASSE-TÊTE - PUZZLE
VOIR MES AUTRES ANNONCES
NOUS ACCEPTONS CARTES DE CREDIT MASTER CARD, VISA,TRANSFERT INTERAC AVEC MON COURRIER :
[email protected]
À l'occasion du bicentenaire de la campagne d'Allemagne, Guerres & Histoire s'interroge sur l'attitude de Napoléon 1er durant cette année décisive.
La sixième coalition se met en place avec les traités d'Örebro le 18 juillet 1812 qui mettent fin aux hostilités entre Britanniques d'une part, Russes et Suédois de l'autre. Dans le même temps, le 18 juin 1812, notons-le, les États-Unis déclarent la guerre à l'Angleterre. Mais tandis que Napoléon pénètre en Russie avec la Grande Armée le 24 juin 1812, son frère Joseph, roi d'Espagne, est chassé de Madrid le 12 août 1812 par le général anglais Wellington.
Le 1er septembre, face à l'urgence, le gouvernement français lève par anticipation les conscrits de la classe 1813. Grâce à quoi, quatre mois plus tard, une fois l'échec de la campagne de Russie consommé, Napoléon peut reconstituer la Grande Armée.
L'Autriche et la Prusse, alliées contre leur gré à Napoléon dans l'invasion de la Russie, se préparent à changer de camp. Le 22 février 1813 se noue l'alliance russo-prussienne et le 3 mars l'alliance russo-suédoise. La Prusse déclare la guerre à la France le 17 mars et la Suède le 24 mars. Le feld-maréchal autrichien Schwarzenberg signe avec la Russie un traité de neutralité le 30 janvier 1813 mais le ministre des Affaires étrangères Klemens von Metternich hésite encore à basculer dans la guerre, par méfiance envers les Russes.
Le 2 mai 1813, Napoléon se heurte aux Prussiens à Lützen, au sud de Leipzig. Il remporte sans trop de mal la victoire sur une armée faible et mal commandée. Mais les Prussiens ne se débandent pas et demeurent solidaires des Russes dans la coalition. Le 21 mai, il obtient encore un demi-succès face aux coalisés à Bautzen, à l'est de Dresde. Le 4 juin (effet de la lassitude ?), Napoléon accepte un armistice à Pleiswitz. Ainsi offre-t-il à ses ennemis le temps qui leur manquait pour refaire leurs forces...
Le 21 juin, à Vitoria, en Navarre, les troupes françaises d'Espagne sont définitivement battues par Wellington. À Prague s'ouvre un Congrès destiné à conclure l'armistice. Il place Napoléon dans l'impasse : sauf à s'avouer vaincu, il ne peut renoncer aux conquêtes de la Révolution et perdre de fait son trône. Les coalisés, quant à eux, font taire leurs divergences. Le 10 août 1813, l'Autriche se range à leurs côtés et déclare la guerre à Napoléon.
Les hostilités reprennent presque aussitôt à l'initiative du général prussien Blücher. Les coalisés attaquent les Français en plusieurs points en usant de leur supériorité numérique. Le 8 septembre 1813, ils renouvellent leur alliance par le traité de Tiplitz. Ils sont rejoints le 8 octobre par la Bavière, pièce maîtresse de la Confédération du Rhin.
Handicapé par une logistique défaillante, Napoléon se replie à l'ouest de l'Elbe avec ses 260.000 hommes encore disponibles. Il tente d'attaquer séparément chacun de ses adversaires mais doit bientôt marcher sur Leipzig, noeud de communication menacé par les ennemis, y compris son ancien ami, le maréchal Jean-Baptiste Bernadotte, devenu prince régent de Suède, futur roi Charles XIV. Sur le champ de bataille de Leipzig, les 16-19 octobre 1813, les Français souffrent d'une écrasante infériorité numérique : 170.000 contre 320.000.
Le magazine présente une autre bataille tout aussi décisive : Hattin, qui livra Jérusalem au sultan Saladin. À noter une double page instructive sur le bâton de maréchal et le titre honorifique de maréchal de France.